Maroc
MAROC L’État s’est saisi de la pandémie pour aggraver ses politiques de répression, d’arrestations arbitraires, de coupes dans les budgets même de la santé, et la corruption dans les marchés et les aides consacrées au secteur de la santé
La pandémie avait des conséquences catastrophiques sur la population marocaine, que ce soit sur le plan politique, économique, social ou culturel.
Sur le plan politique, l’État s’est saisi de la pandémie pour aggraver ses politiques de répression, des pratiques répressives des autorités, de violence et d’arrestations arbitraires, des coupes dans les budgets même de la santé, et des actes de corruption dans les marchés et dans les aides consacrées au secteur de la santé.
Sur le plan économique, on a gelé presque tous les secteurs économiques vitaux. Le taux de développement a enregistré une réduction allant au-dessous de 0 %, une augmentation de la dette extérieure, avec le recours de l’État à l’endettement étranger à sept reprises seulement sur deux mois, les exportations ont diminué ce qui a accablé le déficit commercial, et la réduction des réserves en devises, et l’incapacité de l’État à couvrir ses importations.
Sur le plan social, une augmentation du taux de pauvreté, le nombre des pauvres est passé à 24 millions de citoyens, parmi lesquels les personnes appartenant aux classes moyennes. On a gelé les services publics de l’enseignement, de la santé, excepté les services qui ont un rapport direct avec la pandémie.
[...]MOROCCO The state has taken advantage of the pandemic to aggravate its repressive policies, violence and arbitrary arrests, budget cuts in the health budget itself, and corruption in the markets and in the aid to the health sector
The pandemic has had catastrophic consequences on the Moroccan population, be it political, economic, social or cultural.
Politically, the state has taken advantage of the pandemic to aggravate its repressive policies, repressive practices by the authorities, violence and arbitrary arrests, budget cuts even in the health budget itself, and acts of corruption in the markets and in the aid to the health sector.
Economically, almost all the vital economic sectors have been frozen. The rate of development has gone down to below 0 %; there has been an increase of the foreign debt, with the state resorting to foreign debt seven times in the course of just two months, exports have diminished, which has increased the trade deficit, and depleted foreign currency reserves, which has left the State unable cover its imports..
Socially, increased poverty rate, the number of poor people has risen to 24 million citizens, among whom those belonging to the middle classes. Public services have been frozen, education, healthcare, etc., except for those services directly related to the pandemic.
[...]