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Le Comité ouvrier international (COI) réaffirme que « cette guerre est désastreuse pour la classe ouvrière » – Nambiath Vasudevan
Non à la guerre, non à l’exploitation ! – Daniel Gluckstein
À l’heure où ces lignes sont écrites, personne ne sait sur quoi va déboucher l’escalade guerrière à l’est de l’Europe. Tout est possible. Mais il y a un certain nombre de choses que l’on sait.
On sait que les peuples n’ont aucun intérêt à la confrontation. Le travailleur russe n’est pas l’ennemi du travailleur ukrainien, qui n’est pas l’ennemi du travailleur russe. Le travailleur français n’est l’ennemi ni du travailleur russe, ni du travailleur ukrainien, ni du travailleur des États-Unis.
[...]À bas la guerre ! « Qui est responsable de la marche à la guerre ? Pour quelles raisons ? »
RUSSIE « Les travailleurs ne veulent pas la guerre » – Alexeï*, militant syndical de la Plateforme de la solidarité
PAKISTAN Confédération syndicale All Pakistan Trade Union Federation
ÉTATS-UNIS Interview de Jim Lafferty : « Non à la guerre américaine contre la Russie ! »
RUSSIE « Nous opposer à notre propre gouvernement » — Andreï Kalinkine, Groupe russe de partisans du CORQI*
Mais cela ne signifie en aucun cas la moindre bienveillance vis-à-vis des impérialistes de l’OTAN. [...]
UKRAINE « Le régime ukrainien est un régime militaro-policier » — Volodymir*, militant ouvrier ukrainien
Chers camarades,
Le régime mis en place en Ukraine après 2014 est un régime militaro-policier. Toute opposition de gauche est interdite, de même que l’« idéologie », les « symboles » et la presse communistes. Le mouvement syndical est affaibli par des dirigeants qui collaborent avec le régime. Les grèves sont sporadiques, principalement dans les mines. Tout type de protestation contre le régime est immédiatement qualifié de manipulation par l’« agresseur russe ». La terreur politique règne à grande échelle : selon les estimations les plus prudentes, de 5 000 à 10 000 personnes sont emprisonnées pour « terrorisme » et « séparatisme ». L’économie est en déclin, pas seulement à cause du coronavirus, mais d’abord de la politique de guerre et de désindustrialisation menée par le régime.