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Comité de suivi du Comité ouvrier international Amplifier la campagne internationale contre la guerre
FRANCE Par millions dans la grève, par millions dans la rue
Les journées internationales contre la guerre (9, 10 et 11 décembre)
9-10-11 décembre 2022
Une véritable journée internationale de lutte contre la guerre se prépare
FRANCE Meeting international contre la guerre Ni Poutine, ni Biden, ni Macron !
Il n’est pas encore 14 h 30, à l’entrée de l’Espace Charenton dans le 12e arrondissement de Paris, que déjà des centaines de travailleuses, travailleurs, militants et jeunes se pressent pour entrer dans la salle. Beaucoup sont venus en groupe, en train et en bus depuis la province ou la banlieue parisienne. Ils seront finalement 1 800 à prendre place dans la salle où se déroule le meeting international contre la guerre et l’exploitation, convoqué il y a quelques mois par le Parti ouvrier indépendant démocratique.
De nombreux jeunes, dont c’est parfois le premier meeting, y participent. Un meeting, rappellera Daniel Gluckstein en conclusion, intégralement autofinancé par le soutien – euro par euro – que lui ont apporté les travailleurs, tout comme le sera la conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière et la rencontre internationale de femmes travailleuses des 29 et 30 octobre.
Une garderie avait été organisée sous la responsabilité de militants animateurs, pour permettre, comme à chaque meeting du POID, aux mères de familles de pouvoir assister à cet événement. C’est dans une salle pavoisée de drapeaux rouges que Daniel Gluckstein, secrétaire national du POID et coordinateur du Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière (COI), ouvre le meeting.
Ni Poutine, ni Biden, ni Macron !">[...]HONGRIE Mobilisation historique des enseignants, des jeunes et des parents d’élèves
Un semestre après les élections locales, un énorme mouvement mobilisant de 30 000 à 40 000 enseignants, avec les étudiants et les parents, est en cours. Au même moment a lieu une importante grève des éboueurs.
Cela fait des années que les enseignants réclament des augmentations de salaire. Leurs salaires sont bien inférieurs au salaire moyen des autres professions intellectuelles. Les enseignants revendiquent également le droit de grève (qui a été considérablement restreint), l’amélioration de leurs conditions de travail et donc l’amélioration de la qualité de l’enseignement public.
Parmi des centaines d’initiatives, citons la lettre ouverte d’un enseignant adressée aux parents de ses élèves : « Nous ne luttons pas pour nous-mêmes, mais pour vos enfants. Si ce n’était qu’une question d’argent, nous ne nous serions pas lancés dans l’enseignement, nous aurions travaillé comme caissiers dans une grande surface. Nous faisons grève parce que nous voyons que vos enfants ne reçoivent pas une instruction correcte. Ce système n’est pas bon pour eux. »
[...]Derrière la guerre… la guerre du gaz
Huit jours avant l’invasion de l’Ukraine, le 16 février 2022, La Tribune des travailleurs publiait une contribution du militant anti-guerre américain Jack Rasmus, intitulée : « Dix raisons pour lesquelles les États-Unis voudraient que la Russie envahisse l’Ukraine ». Parmi ces raisons, Rasmus évoquait la guerre du gaz : « Le gaz russe est nettement moins coûteux que le gaz naturel acheté aux États-Unis. Depuis des années, les États-Unis font pression sur l’Allemagne pour qu’elle arrête le projet Nordstream 2 et achète du gaz naturel liquéfié aux États-Unis à des prix plus élevés. (…) Les sociétés pétrolières américaines veulent vendre leur gaz afin d’éliminer la sur-abondance de l’offre aux États-Unis. Cela permettrait non seulement de réaliser des profits en vendant davantage à l’Allemagne, mais aussi de créer des pénuries d’approvisionnement aux États-Unis, ce qui permettrait aux sociétés américaines d’augmenter leurs prix sur le marché intérieur américain. »
Sept mois après, où en sommes-nous ?
[...]SRI LANKA Délégation au FMI : « Nous avons été reçus, nous rendons compte de notre mandat »
La délégation américaine était composée de Baldemar Velasquez, President, Farm Labor Organizing Committee, Executive Board member, AFL-CIO (for id only); Donna Dewitt, Past President, South Carolina AFL-CIO (for id only); Gene Bruskin, Veteran labor organizer, National Writers Union; Alan Benjamin, OPEIU 29 delegate to San Francisco Labor Council, AFL-CIO (for id only); Editor, The Organizer Newspaper.
La délégation française (qui s’était rendue au bureau du FMI de Paris cinq jours plus tôt) était composée d’André Yon, syndicaliste, membre du bureau national du POID, Jean-Pierre Barrois, enseignant du supérieur retraité, Dominique Maillot, contrôleur du travail, syndicaliste, Paul Uhalde, étudiant FJR, Phillipe Bottet, syndicaliste postier, Jean-Claude Guiguet, enseignant syndicaliste et de quatre militants sri-lankais résidant à Paris.
Le FMI était représenté par Monsieur Masahiro Nozaki, chef de la mission du FMI au Sri Lanka. [...]