URGENT

INDE & PAKISTAN Le mouvement ouvrier contre l’escalade guerrière


INDE

« Nous disons non à la guerre »


42 membres des forces paramilitaires de l’Inde, la Force centrale de réserve de la police (CRFP), ont été tués dans une attaque suicide à Pulwama, au Cachemire, le 14 février 2019. Cent unités de la CRFP circulaient sur une autoroute, lorsqu’une voiture piégée a percuté un des cars tuant 42 personnes et en blessant de nombreuses autres.

Le Comité de solidarité syndicale (TUSC) de Mumbai a condamné cette attaque terroriste, aux côtés de nombreuses organisations et individus en Inde et dans le monde. Nous exprimons notre sympathie aux familles des victimes qui sont frappées par ce drame. La terreur et la violence injuste ne peuvent être une solution à quelque problème que ce soit.

Depuis le 14 février, la région indo-pakistanaise a connu une escalade de tension et de représailles aboutissant aux frappes aériennes le 26 février à la frontière entre deux États dotés de l’arme nucléaire. Des appels à la guerre ont été lancés.

Ayant souffert dans le passé des maux qu’entraîne la guerre, des voix se font entendre pour la paix, et pour une résolution des conflits sans guerre. Dans tous les pays et sur tous les continents, des voix se font entendre exprimant leur tolérance zéro pour le terrorisme et en appelant à la désescalade du conflit entre l’Inde et le Pakistan.

Le Comité de solidarité syndicale (TUSC) se prononce pour la paix car une guerre causerait des torts incalculables aux travailleurs, aux pauvres et aux opprimés en Inde comme au Pakistan, tandis qu’elle enrichirait encore plus l’industrie d’armement et ses complices de tous ordres.

Nous disons non à la guerre !

Le terrorisme doit être combattu par d’autres moyens, diplomatiques, économiques et politiques.

Nambiath Vasudevan, Responsable du comité de solidarité syndicale TUSC (Mumbai)


PAKISTAN

« Nous avons déjà payé un lourd tribut à la guerre »


Nous nous sommes adressés à ceux qui nous dirigent pour leur demander, au nom de la Fédération syndicale All Pakistan Trade Union Federation (APTUF), de mettre fin immédiatement à la politique de guerre dictée par l’impérialisme US.

Nous, travailleurs et militants pour la paix, apportons tout notre soutien au combat des jeunes et de nos frères et sœurs du Cachemire et de Palestine qui se battent pour un État indépendant.

Militants et syndicalistes, nous opposons la résistance à la guerre. La guerre n’offre aucune solution. Elle accroît la pauvreté au prix des vies humaines.

Nous avons déjà payé un lourd tribut à la guerre contre le terrorisme avec ses 70 000 morts.

Je m’adresse à tous les syndicalistes, paysans, militants contre la guerre du Pakistan, d’Inde et du Bangladesh afin qu’ils fassent entendre leurs voix contre la guerre.

Combattons dans l’unité, camarades du Pakistan, de l’Inde, du Bangladesh et du monde entier pour mettre fin à la guerre.

Nous demandons à nos amis, à l’échelle internationale, qu’ils adressent des messages aux gouvernements des deux pays concernés afin qu’ils ouvrent immédiatement un dialogue pour la paix.

Combattons pour la paix.
Non à la guerre
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Rubina Jamil, Secrétaire générale de l’ APTUF