URGENT

FRANCE Pour bloquer le coup de force de Macron : grève générale ! Un tract du Parti ouvrier indépendant démocratique

Ce 16 mars, par un coup de force, Macron a fait passer son projet de réforme destructeur des retraites. Ce 16 mars, la Ve République a déployé toutes les facettes de son caractère antidémocratique.

Ainsi, une loi qui n’a été adoptée par personne pourrait s’imposer et détruire le droit à la retraite de millions de travailleurs.

Ainsi, les institutions de la Ve République rendraient possible, au mépris de la position absolument majoritaire du peuple, d’imposer cette destruction des droits des travailleurs.

Ainsi, la Ve République permet de déchainer la répression contre les grévistes et les manifestants qui ne font que défendre leurs droits. Certains dans les partis de « gauche » reprochent à ce vote de ne pas être conforme à la Constitution. Au contraire, il est conforme à cette Constitution anti-ouvrière et antidémocratique qui permet tous les coups contre les travailleurs et les jeunes.

Jeudi soir, des milliers de travailleurs et de jeunes se sont rassemblés place de la Concorde à Paris. Les militants du Parti ouvrier indépendant démocratique étaient parmi eux comme ils étaient présents dans les rassemblements et manifestations en province. Ils ont crié : « A bas Macron et le 49.3 ! Grève générale ! ». Ils ont fait connaître la position du POID.

Dans les entreprises, dans les assemblées, dans les réunions syndicales à tous les niveaux, les travailleurs discutent de la situation. Dans la journée de vendredi, des grèves ont été reconduites. Des initiatives et des manifestations ont été organisées. Le 23 mars, l’intersyndicale appelle à nouveau à une journée de grève et de manifestations. Par la discussion, les travailleurs établiront de quelle manière peut se rassembler l’immense force des millions et de millions pour contrer le coup de force du gouvernement.

Rien n’est joué. Rien n’est fini.

Tout se concentre dans l’appel à la grève générale.

Tout se concentre dans la responsabilité des dirigeants des confédérations syndicales d’appeler sans délai à la grève générale pour contraindre Macron et son gouvernement minoritaire à reculer.

Paris, le 16 mars